Sarah Kidri

Le regard de la société pèse encore lourd sur les réticences que l’on peut avoir à aller consulter un psychologue. Il n’est pas rare d’entendre certain assimiler la psychologie à la folie ou à la faiblesse.
Pourtant, nous connaissons tous des évènements de vie devant lesquels nous ne nous sentons pas assez forts : divorce, décès, perte d’emploi, maladie…
On consulte alors lorsque l'on ne parvient pas à apaiser seul, ni avec le soutien de son entourage, une souffrance d'origine psychique et que l'on accepte de demander l'aide d'un professionnel.

Bien entendu toute souffrance ne nécessite pas de s'engager dans un travail psychothérapeutique. Certaines souffrances ne sont pas, en tant que telles, pathologiques ; elles font partie de la vie. Par exemple, un deuil, une séparation, la maladie, causent une douleur inévitable mais ne nécessitent pas, a priori, de psychothérapie, si la personne parvient, après un certain temps, à retrouver son équilibre intérieur et ainsi reprendre sereinement le cours de son existence.
Mais lorsqu'une souffrance dure trop longtemps et entrave les possibilités de s'épanouir ou de réaliser ses projets et désirs, malgré les tentatives de s'en sortir, d'aborder sa vie ou une situation différemment, il peut s'avérer opportun de consulter un professionnel.
Les symptômes psychiques peuvent se manifester dans le champ de la pensée (obsessions, phobies ....), dans les comportements (inhibitions, échecs répétitifs, boulimie ...), dans les relations (difficultés sociales, amoureuses, familiales, professionnelles, conflits répétitifs ...), dans les affects (dépressions, colères, angoisses ...), dans le rapport à soi-même et à son image (manque de confiance en soi, dévalorisation, honte ...), dans le corps (somatisations, difficultés sexuelles...) etc ...
Toutefois, ce qui amène à consulter n'est pas nécessairement un symptôme précis et repérable. D'ailleurs, qu'une personne présente un symptôme ne signifie pas forcément qu'elle en souffre, ni qu'elle souhaite s'en débarrasser.
Ce qui amène à consulter peut être un mal-être diffus, le sentiment de passer à côté de sa vie, d'avoir « tout pour être heureux » et cependant de ne pas réussir à l'être. Il arrive aussi qu'un évènement douloureux ou traumatique (deuil, accident, séparation...), même s'il est affronté favorablement, conduise à s'interroger sur le sens de sa vie et sur ses choix, passés et à venir.

Je reçois au cabinet les enfants accompagnés d’un ou plusieurs membres de leur famille.
Après un premier temps avec les parents afin d’échanger ensemble sur les motifs de la consultation, je reçois l’enfant seul avec son accord. Puis un temps de restitution à la fin de l’entretien pour « faire le point ».
Les motifs pour lesquels consulter pour son enfant sont très variés :
• Événements familiaux qui semblent avoir perturbé votre enfant (naissance d’un petit frère ou d’une petite sœur, déménagement, changement d’école, maladie, divorce des parents, deuil …)
• Énurésie, troubles du sommeil ou de l’alimentation, cauchemars, angoisse de séparation
• Difficultés liées à l’école : enfant agressif, qui se met en colère, qui se renferme sur lui-même, phobie scolaire, refus des apprentissages…
• Perte de confiance en soi

J’utilise un travail par l’intermédiaire de jeux symboliques, de dessins, d’histoires, de contes métaphoriques afin d’aider votre enfant à mettre du sens sur son conflit intérieur, sur son malaise, et à le dépasser pour retrouver un nouvel équilibre.

Je ne propose pas de bilans psychologique ou psychométrique.

Il y a autant de motifs de consultations possibles que d’individus et l’on n’a pas forcément besoin de souffrir d’une psychopathologie pour consulter.
Que ce soit pour des difficultés passagères ou pour un malaise plus profond je vous propose une écoute active afin de vous permettre de vous aider à cerner ce qui vous arrive, de prendre conscience de la manière dont cela vient faire écho dans votre histoire propre et à trouver des solutions.

La thérapie permet de trouver un lieu où exprimer ses émotions, sa souffrance, et à sortir des situations où l’on se sent enfermé ou qui semblent se répéter.

Toutes les situations de mal être peuvent être accompagnées, par exemple :

• • des problèmes d’anxiété,
• • d’angoisse,
• • phobie,
• • dépression et déprime
• • obsessions,
• • idées suicidaires,
• • burn out,
• • manque de confiance en soi,
• • les troubles du comportements alimentaire (TCA)
• • …

Pour aider lors de situations particulières comme la maladie (chroniques ou autre), les difficultés liées au handicap d’un membre de sa famille, un deuil compliqué, des traumatismes récents ou anciens, des difficultés relationnelles avec l'entourage…

Les symptômes peuvent également apparaître sous formes d’émotions : colères intenses, tristesse incompréhensible, émotivité… ou encore des comportements : agressivité, impulsivité, violence ou au contraire victimisation, répétition des mêmes scénarios…

La psychothérapie pour les adultes se déroule sous forme d’entretiens en face à face. La durée de ces séances varie entre 45mn et 1h.

Les consultations se déroulent de la même manière que pour les adultes.
Les motifs de consultations sont similaires à ceux des adultes avec en plus les spécificités relatives au grand âge : accompagnement des aidants, psycho éducation concernant les démences séniles d’un proche, réaménagements psychiques suite à une perte d’autonomie…

La psychothérapie se présente sous forme d’entretiens en face à face. La durée de ces séances oscille entre 45mn et 1h.